Notes campagne Sengoku
Else Katherina-Aesa von Kirchstenburg-Gewürtzraminer
Son histoire personnelle
L'épée Gambadeuse
C'est une épée longue, d'origine et d'époque inconnues. Elle aurait "toujours" été dans la famille, depuis la première croisade (1097). Elle est décorée de motifs et de symboles relativement discrets, et dont l'origine est indéterminable (ou indéterminée à ce jour).
Mon idée était qu'il s'agissait d'une lame plus ou moins magique, mais également en quelque sorte maudite, à la manière par exemple de Tyrfing ("Then he forced them to forge a sword with a golden hilt that would never miss a stroke, would never rust and would cut through stone and iron as easily as through clothes. The Dwarves made the sword, and it shone and gleamed like fire. However, in revenge they cursed it so that it would kill a man every time it was drawn and that it would be the cause of three great evils. They finally cursed it so that it would also kill Svafrlami himself."). Quant à ses effets, je n'en ai pas d'idée exacte et l'idée n'était pas de faire une épée magique D&Desque qui peut lancer boule de feu trois fois par jour et faire apparaître 1d3 globes chromatiques dans un rayon de 3 mètres. Plutôt une épée particulièrement résistance à la rouille et autres dégradations, et particulièrement coupante (comme Tyrfing ci-dessus, ou Skofnung "particulièrement coupante et solide" ; pour des épées encore plus tranchantes cf. Durendal, Gram, Tonbogiri). On peut aussi imaginer qu'elle ne "faillit" pas à son porteur, à la manière de Hrunting (qui finit quand même par faillir contre un monstre particulièrement bourrin). Une dernière idée assez bonne serait que, à la manière de Dáinsleif, elle "ne rate jamais son coup, et les blessures de celui qui est blessé par elle ne guérissent pas". Mais dans mon esprit il s'agit surtout d'une lame particulièrement solide et tranchante (pas au point de trancher une enclume ou un papillon, sauf peut-être dans des circonstances exceptionnelles, ALDDMJ) et qui ne "faillit" pas à son porteur. Il s'agirait globalement d'une lame avec laquelle des exploits plus ou moins exceptionnels pourraient être accomplis, dans des circonstances correspondantes - entièrement ALDDMJ.
Pour le côté malédiction, autre idée classique, le cas de Dáinsleif qui "doit causer la mort d'un homme à chaque fois qu'elle est tirée". Autre idée, sans doute meilleure : l'épée ne doit pas être perdue ni donnée, sans quoi la mort est proche pour son propriétaire (à la manière de la lance de Glumr le Meurtrier). Globalement, mon idée était que l'épée tendait à attirer les emmerdes voire le meurtre et la mort violente à son porteur, ce qui n'est peut-être pas une vraie malédiction pour un perso de JdR, mais bon (d'où le fait que la mère d'Else disait que cette épée était l'incarnation de la maxime "qui vivra par l'épée, périra par l'épée").
Galléasse, avec ~140 hommes et à l'origine une trentaine de canons (modèle : The Great Galley, cf. ici).
L'équipage
Environ 140 hommes. Composition :
- environ 25 Allemands/Prussiens/Baltes, avec 2-3 chevaliers, leurs hommes d'armes, pages, écuyers (plus un page, un écuyer pour Else, et quelques hommes d'armes à elle). Ce sont des amis/alliés/relations d'Else, les premiers qu'elle a "recrutés". Forment l'essentiel des troupes combattantes du navire.
- les officiers du navire, dont son capitaine (noble vénitien), le second et "troisième", 2 ou 3 comites (coordinateurs des rameurs), 3 responsables des stocks et du matériel (cordages, voiles, coque, vivres), 1 chirurgienne française.
- les marins et rameurs, une centaine (un peu moins ?) originaires potentiellement de toute la Méditerranée. Les rameurs ne sont pas des esclaves ou des condamnés. Les rameurs ne sont sans doute pas assez nombreux pour faire marcher le navire longtemps à la rame, en tout cas à cadence de combat. Ils servent très probablement également de troupe de combat (de qualité moyenne), ou remplissent d'autres rôles lorsque l'on a pas besoin d'eux aux rames.
- sans doute quelques africains, arabes, indiens recrutés au passage, pour remplacer les pertes et les déserteurs.
- les artilleurs pour les pièces de bord (une trentaine, si l'on suit le modèle de [[GallC3%A9asse#Exemples|The Great Galley]]).
Relations particulières : Else est sans doute en bonnes relations, voire intime, avec une bonne partie des Allemands, ainsi qu'avec les officiers. Dans mon idée, elle est notamment amie du capitaine, qui est un peu le second organisateur de l'expédition ; par contre, ledit capitaine (assez jeune, quoiqu'il ait déjà fait quelques campagnes) a ses idées bien arrêtées sur la manoeuvre de "son" navire et n'aime pas qu'on le contredise, quoiqu'il puisse être amadoué. Elle est amie avec la chirurgienne française. Elle est sans doute moins proche de l'équipage, quoiqu'elle ne cherche pas particulièrement à prendre ses distances avec eux (mais pas, non plus, à être leur super-pote).
Le voyage
Passage le long de l'Afrique, le cap de Bonne Espérance, l'Arabie, l'Inde, le détroit de Malacca, l'Indonésie, puis les Ryu-Kyu et enfin Kyushu. Recherche du Cipango de Marco Polo ; soupçons (cartes vénitiennes de Fra Mauro et de Da Virga, renseignements en Malaisie) que Cipango pourrait être proche. Voyage sponsorisé par Venise.