« Notes campagne Sengoku » : différence entre les versions
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L'année 1483, 6 juin. La vigie a aperçu une terre. Adriano Scarfa et moi-même sommes impatients de débarquer. Il semble qu'il s'agisse d'un pays assez grand. Nous approchons de la côte, qui est basse, malgré les montagnes que l'on aperçoit à l'horizon. Je descends chercher Walther et les autres chevaliers allemands, qui sont en train de jouer aux cartes - “Terre ! Heureusement pour toi, Walter, vu ta mauvaise main”. Nous remontons sur le pont, j'y rassemble les hommes d'armes afin de les préparer à débarquer. Un petit hameau côtier est en vue. Je fais prendre armes et équipement, préparer les chaloupes ; je monte dans la première chaloupe avec mon écuyer, portant mon étendard, mes hommes, et les fra Paulo et Pietro. Alors que le navire jette l'ancre à quelque distance de la côte, nous souquons. Nous nous dirigeons vers la côte à petite distance du village, afin de ne pas effrayer les habitants. Nous accostons sur une plage de galets ; un petit sous-bois nous sépare à présent du village. Je laisse messire Hans pour garder les chaloupes, et nous traversons le bois. En arrivant au hameau, les deux premières maisons que nous inspectons sont vides ; mes hêlements, puis le coup de cor que je fais donner, ne suscitent pas de réponse. Nous remarquons alors une maison quelque peu plus importante, entourée d'une petite palissade. Il semble y avoir du mouvement. Je m'approche avec étendards et frères. Il y a en effet des indigènes, qui semblent effrayés ; nous tentons de les saluer. Un villageois assez âgé nous répond. Les frères tentent de lui expliquer qui nous sommes, d'où nous venons, avec un succès mitigé. Quant à moi, je m'approche de la palissade pour leur offrir deux pièces d'or. L'ancien finit par les prendre ; après quoi, il nous ouvre la porte de la palissade et nous invite à entrer dans la maison. Là, il nous offre de l'alcool – je mets un certain temps à comprendre ses usages, mais finis par y parvenir – puis un repas de riz, servi dans des bols, avec d'étranges bâtons pour manger. Nous avons bien du mal à imiter notre hôte. Le repas se termine et l'ancien nous retire nos bols ; l'on nous sert ensuite un breuvage étrange et chaud, que nous buvons. Après cela, l'homme tente de nous parler, en faisant également des signes. Nous croyons comprendre qu'il nous dit que demain, des cavaliers vont venir – il fait également des dessins dans le sable, dehors – et nous dit d'aller, demain, dans la direction dont les cavaliers vont venir. L'homme s'appelle Bozen ; j'ai appris à dire hai, ye, watachiwa. J'invite Bozen à bord du navire ; lui m'invite à dormir chez lui cette nuit. Nous acceptons. Nous allons donc à bord ; je lui fais visiter le navire, lui montre mes cartes. Il se bloque le dos, mais Blanche le soigne. Nous mangeons ; nous n'obtenons guère de précisions sur le visiteur de demain, à part qu'il est important. Nous retournous à terre et je fais camper mes gens sur la plage tandis que je me rends chez Bozen, en cotte de mailles. Il me propose de prendre un bain ; ce que je fais. Malgré sa proposition, je garde mon épée avec moi. Ensuite, nous nous couchons. Je dors mal (comme souvent ?). Le matin, peu après le réveil, des cavaliers arrivent. Ils ont avec eux trois chevaux vides. Bozen leur explique la situation ; je me présente et salue ; ils me disent de venir avec eux, et de faire suivre le navire. Je fais transmettre au navire ; je prends avec moi mon écuyer et mon sergent, après m'être fait harnacher. Nous nous mettons en route le long de la côte, tandis que le navire nous suit. |
Version du 23 décembre 2009 à 21:02
Else Katherina-Aesa von Kirchstenburg-Gewürtzraminer
Son histoire personnelle
Galléasse, avec ~140 hommes et à l'origine une trentaine de canons (modèle : The Great Galley, cf. ici).
Le voyage
Recherche du Cipango de Marco Polo ; soupçons (cartes vénitiennes de Fra Mauro et de Da Virga, renseignements en Malaisie) que Cipango pourrait être proche. Voyage sponsorisé par Venise.
L'arrivée
L'année 1483, 6 juin. La vigie a aperçu une terre. Adriano Scarfa et moi-même sommes impatients de débarquer. Il semble qu'il s'agisse d'un pays assez grand. Nous approchons de la côte, qui est basse, malgré les montagnes que l'on aperçoit à l'horizon. Je descends chercher Walther et les autres chevaliers allemands, qui sont en train de jouer aux cartes - “Terre ! Heureusement pour toi, Walter, vu ta mauvaise main”. Nous remontons sur le pont, j'y rassemble les hommes d'armes afin de les préparer à débarquer. Un petit hameau côtier est en vue. Je fais prendre armes et équipement, préparer les chaloupes ; je monte dans la première chaloupe avec mon écuyer, portant mon étendard, mes hommes, et les fra Paulo et Pietro. Alors que le navire jette l'ancre à quelque distance de la côte, nous souquons. Nous nous dirigeons vers la côte à petite distance du village, afin de ne pas effrayer les habitants. Nous accostons sur une plage de galets ; un petit sous-bois nous sépare à présent du village. Je laisse messire Hans pour garder les chaloupes, et nous traversons le bois. En arrivant au hameau, les deux premières maisons que nous inspectons sont vides ; mes hêlements, puis le coup de cor que je fais donner, ne suscitent pas de réponse. Nous remarquons alors une maison quelque peu plus importante, entourée d'une petite palissade. Il semble y avoir du mouvement. Je m'approche avec étendards et frères. Il y a en effet des indigènes, qui semblent effrayés ; nous tentons de les saluer. Un villageois assez âgé nous répond. Les frères tentent de lui expliquer qui nous sommes, d'où nous venons, avec un succès mitigé. Quant à moi, je m'approche de la palissade pour leur offrir deux pièces d'or. L'ancien finit par les prendre ; après quoi, il nous ouvre la porte de la palissade et nous invite à entrer dans la maison. Là, il nous offre de l'alcool – je mets un certain temps à comprendre ses usages, mais finis par y parvenir – puis un repas de riz, servi dans des bols, avec d'étranges bâtons pour manger. Nous avons bien du mal à imiter notre hôte. Le repas se termine et l'ancien nous retire nos bols ; l'on nous sert ensuite un breuvage étrange et chaud, que nous buvons. Après cela, l'homme tente de nous parler, en faisant également des signes. Nous croyons comprendre qu'il nous dit que demain, des cavaliers vont venir – il fait également des dessins dans le sable, dehors – et nous dit d'aller, demain, dans la direction dont les cavaliers vont venir. L'homme s'appelle Bozen ; j'ai appris à dire hai, ye, watachiwa. J'invite Bozen à bord du navire ; lui m'invite à dormir chez lui cette nuit. Nous acceptons. Nous allons donc à bord ; je lui fais visiter le navire, lui montre mes cartes. Il se bloque le dos, mais Blanche le soigne. Nous mangeons ; nous n'obtenons guère de précisions sur le visiteur de demain, à part qu'il est important. Nous retournous à terre et je fais camper mes gens sur la plage tandis que je me rends chez Bozen, en cotte de mailles. Il me propose de prendre un bain ; ce que je fais. Malgré sa proposition, je garde mon épée avec moi. Ensuite, nous nous couchons. Je dors mal (comme souvent ?). Le matin, peu après le réveil, des cavaliers arrivent. Ils ont avec eux trois chevaux vides. Bozen leur explique la situation ; je me présente et salue ; ils me disent de venir avec eux, et de faire suivre le navire. Je fais transmettre au navire ; je prends avec moi mon écuyer et mon sergent, après m'être fait harnacher. Nous nous mettons en route le long de la côte, tandis que le navire nous suit.